L’association bigourdane, qui apporte un soutien scolaire jusqu’au retour en classe, a reçu un chèque de 2500 euros grâce à l’opération Bandanas des fêtes de Tarbes 2019…
Le principe était simple : pour tout bandana acheté, 50 centimes ont été reversés à une association choisie par la Ville.
Ensema a été créé il y a 32 ans par Romain Cabaup. « Des enseignants bénévoles interviennent, soit à domicile, soit dans le milieu hospitalier pour que les enfants soient au même niveau que leurs camarades lorsqu’ils réintègreront leur école », souligne Anabelle Gensac. « Nous leur évitons la double peine : être malade et devoir redoubler ».
Vente de bandanas devant le marché Brauhauban
Entre 40 et 50 jeunes sont suivis chaque année par l’association.
« La Mairie nous avait contacté pour savoir si cette action pouvait nous intéresser, mais nous ne disposons pas d’assez de bénévoles pour une telle opération », relate Anabelle Gensac, la coordinatrice de l’association. « Le Rotary Club de Tarbes nous a alors proposé de s’occuper de la vente des bandanas pour nous ». Avec les étudiants en 1ère année Tech de CO de l’IUT de Tarbes, le Rotary Club est donc allé voir les commerçants tarbais pour organiser la revente des bandanas et a organisé des points de vente sur les marchés.
Pendant les fêtes, Tarbes Animation a pris le relais en installant un stand fixe. Ainsi, 5000 bandanas ont été vendus durant les quatre jours de fête, ce qui a permis de récolter 2500 euros au profit de l’association tarbaise.
Visite du 35e régiment de Bigorre
« Ensema n’est pas habituée à recevoir autant d’argent. Nous n’avons pas encore défini de projets particuliers, mais nous avons des pistes », note Anabelle Gensac. « Merci à tous les participants et à ceux qui ont rendu cette opération possible ».
pour les enfants aidés par Ensema, juste avant les fêtes de la ville. Le colonel de Crevoisier, à l’époque chef de corps du 35ème Régiment d’artillerie parachutiste de Tarbes, les a accueillis lors d’une après-midi au sein du régiment pour rencontrer les militaires présents sur place et visiter les locaux.
« Ce fut un beau moment, les enfants avaient des étoiles dans les yeux », confie Anabelle Gensac. « Ils ne tenaient plus en place. C’était fantastique de les voir comme ça ».
Romain Gouloumès, Maï Flament et Nicolas Mourleau promettent une soirée merveilleuse. Vu l’affiche, on les croit !/Photo Florian Albessard.
La tradition, à l’Enit, c’est sacré. Et le gala annuel fait partie des traditions de l’école d’ingénieurs. « Mieux que ça, le gala fait partie de notre formation, assure Maï Flament, présidente de la 53e promotion, en charge d’organiser l’édition 2019, en réalité, ça fonctionne comme une petite entreprise de 100 personnes, et on gère un budget de 200.000 €, entre la location du Parc des expositions pendant deux semaines, l’achat de 3.000 bouteilles de champagne, le repas de promo où les parents des futurs diplômés sont invités. Et encore, on ne compte pas les heures pour le montage, pendant quinze jours, ça va être jour et nuit ! » C’est que le gala réunit chaque année plus de 3.500 personnes, mais pas seulement, puisque c’est ouvert à tout le monde. Et si l’on s’y presse, c’est que la soirée est toujours « magique ».
Après l’Olympe et l’Odyssée des fonds marins lors de deux dernières éditions, la 53e promo vous emmène carrément dans le monde féerique d’Alice au pays des merveilles. « Le décor sera à la hauteur, il y aura trois salles et trois ambiances : le royaume des reines, l’heure du thé et la forêt. » Mais, fidèles à la tradition, afin de préserver la surprise, ils n’en diront pas davantage. Si ce n’est que l’accueil sera assuré par un lapin géant… « Mais nous avons prévu beaucoup d’autres surprises, notamment au niveau des animations. » Patience donc, il faudra attendre le samedi 7 décembre (à partir de 22 heures) pour découvrir le somptueux décor. La soirée sera animée par le groupe ADN et les DJ’s Tasty Cool et Graviity.
Les places (25 €, 15 € pour les étudiants) sont en vente, sur le campus, à l’office de tourisme et sur le site gala.enit.fr À noter, une partie des bénéfices ira à l’association Ensema.
Créé en 1987 par Romain Cabaup, l’enseignement aux enfants malades rencontre de sérieux problèmes en moyens humains et financiers. Combien de temps durera l’Ensema ?
La mission principale de l’Ensema, créé en 1987 par Romain Cabaup, est de porter soutien scolaire aux enfants malades ou accidentés contraints de rester à domicile ou en milieu hospitalier. Pour rester connectés aux cycles scolaires, ce sont des bénévoles qui viennent jusqu’à ces enfants pour prodiguer des cours allant de l’école primaire au BTS. Cet encadrement personnalisé existe depuis 32 ans et les enseignants peuvent même être plusieurs, selon les matières enseignées, auprès d’un même jeune malade. « Pouvaient être plusieurs », rectifie le président Romain Cabaup, car le nombre de bénévoles enseignants fond comme neige au soleil et fait tanguer la pérennité de l’Enssema. « Nous sommes allés jusqu’à 100 intervenants. Aujourd’hui, nous ne sommes qu’un petit 40 et nous suivons 44 jeunes Haut-Pyrénéens, essentiellement des collégiens », poursuit-il avec inquiétude.
Pourquoi une telle fonte ?
« Comme dans toutes les associations, le bénévolat s’effondre. Les profs qui nous quittent atteignent un âge avancé et espèrent être remplacés par de jeunes retraités, ce qui ne se produit pas ou si rarement. » Le manque d’information des parents des nouveaux jeunes malades peut aussi être la cause de la désaffection des professeurs. Pourtant, outre au domicile des jeunes gens, les profs se rendent aussi à l’hôpital de Tarbes et à l’unité « ados » de l’hôpital de Lannemezan. « Nous avons un projet de partenariat avec la maison départementale diététique et thermale des enfants à Capvern-les-Bains. »
Un problème financier
L’autre problème est financier. Le contrat « emploi aidé » de la jeune Annabel, au poste de secrétaire coordinatrice, arrive à son terme. Pour le bon fonctionnement de l’association, « nous devrions embaucher un remplaçant. Mais comment allons-nous payer ce salaire sans aides ? » s’interroge le président. Toutes ces questions ont été débattues au cours de l’assemblée générale annuelle, mais les réponses sont restées en suspens. « Les réserves de trésorerie vont nous faciliter l’année 2020 mais si nous ne trouvons pas de solutions financières au-delà, nous serons obligés de fermer. » Si l’Ensema se prépare à des jours sombres, quel sera l’avenir des enfants privés d’autres biais d’enseignement ? Car nous n’en avons pas conscience mais certains sont cloués soit sur un lit soit dans un fauteuil. Pour eux, ce serait une peine de plus.
L’opération bandanas, dans le cadre des fêtes de Tarbes, organisée au profit de l’association ENSEMA 65 a rapporté la somme de 2 500 €. Le chèque a été remis ce lundi à l’office de tourisme en présence du maire de Tarbes, du représentant de l’association et des personnes engagées pour cette l’opération.
Pour rappel, l’association ENSEMA 65 avait été choisie par l’équipe de Tarbes Animations, organisatrice des fêtes de Tarbes, pour l’opération bandanas 2019. Les étudiants en 1ère année Tech de CO de l’IUT de Tarbes ont largement contribué au succès de cette opération. Le Rotary Club de Tarbes était également associé à cette opération (pour un bandana vendu, 50 cts étaient reversés à l’association ENSEMA 65).
Ainsi, 5 000 bandanas ont été vendus durant les quatre jours de fête, ce qui a permis de récolter 2 500€ pour ENSEMA 65, association qui vient en aide aux enfants malades.
Le représentant de l’association a remercié toutes les personnes qui ont assuré la vente des bandanas. Il a rappelé que cela faisait 32 ans que ENSEMA intervient auprès des enfants malades et que la mairie de Tarbes avait été la première structure à les aider depuis le départ, ce qui fait un long partenariat. A ce jour, 45 jeunes sont suivis à leur domicile par l’association.
Frédéric Montessuy, président de Tarbes Animations, a remercié les étudiants de l’IUT, les bénévoles mais aussi le colonel de Crevoisier, à l’époque chef de corps du 35 ème RAP qui avait ouvert les portes du quartier Soult à quelques petits malades afin de passer une après midi au sein du régiment , pouvoir rencontrer les militaires et visiter les locaux. Ils étaient pour l’occasion repartis avec des cadeaux.
Michel Garnier, directeur de l’office de tourisme, a indiqué que les fêtes de Tarbes 2020 étaient en préparation et qu’une autre association serait choisie pour l’opération bandanas.
Gérard Trémège, maire de Tarbes, a remercié les représentants du Rotary qui était associé à cette opération. Il a eu une pensée profonde pour un grand rotarien et ami qui vient de partir, Gérard Coutausse.
Romain Cabaup reçoit le chèque des mains du maire de Tarbes
Signe de fête, le Bandana est présent depuis plusieurs années lors des Fêtes de Tarbes au mois de juin et cette année, les ventes ont atteint le chiffre record de 5 000 pièces ! Il faut dire que le partenariat entre la ville, l’Office de Tourisme, le Rotary Club est d’une efficacité remarquable. Ce lundi, l’association Ensema* qui aide à l’enseignement aux enfants malades à domicile ou à l’hôpital recevait des mains du maire Gérard Trémège le chèque correspondant aux ventes (0,50 € par Bandana acheté). D’un montant de 2 500 €, il sera le bienvenue pour cette association présidée par Romain Cabaup qui, grâce à des enseignants bénévoles, soutient les jeunes malades pendant leur séjour en milieu hospitalier ou à domicile. «Je remercie les bénévoles ainsi que le personnel de l’Office de Tourisme et les membres du Rotary. Cette chaîne humaine permet d’aider des associations qui œuvrent souvent dans l’ombre au mieux être de notre société.» Gérard Trémège.
«Notre association a 32 ans. Elle fait beaucoup de bien aux jeunes malades. Ce chèque va nous aider à poursuivre notre combat car par moment, nous doutons car les besoins sont constants et les moyens difficiles à trouver.» Romain Cabaup.
«Je remercie Philippe Formosa, de la mairie de Tarbes, pour l’après-midi que les enfants malades ont passé au 35ème RAP et le colonel Lecourvoisier pour les dons de bérets et treillis offerts aux enfants.» Frédéric Montessuy, président de Tarbes Animations.
Dans le cadre des Fêtes de Tarbes et de l’Opération Bandanas menée par Tarbes Animations au profit de l’Association ENSEMA, une rencontre entre enfants malades et militaires du 35ème RAP a eu lieu ce jeudi 20 juin au Régiment.
Sous l’impulsion de Frédéric Montessuy, une dizaine d’enfants atteint de pathologies variées ont été accueillis par le chef de corps Thibaud de Crevoisier et les militaires au sein du régiment du 35ème RAP.
Après avoir visionné un petit film sur les activités des militaires, le chef de corps leur à raconté l’histoire du 35 depuis sa création à aujourd’hui. Les enfants ont visité la caserne et ont pu prendre les commandes de certains engins le temps de quelques minutes, l’occasion aussi pour eux d’échanger avec les militaires. A la fin de la visite, ces enfants étaient émerveillés d’autant plus qu’ils sont repartis avec quelques cadeaux et des souvenirs plein la tête.
Dans les Hautes-Pyrénées, l’Association pour l’enseignement aux enfants malades (ENSEMA) vient en aide aux enfants du CP au BTS pour leur assurer un suivi scolaire malgré la maladie.
Inspirée par la Fédération pour l’Enseignement des malades à domicile et à l’hôpital (FEMDH), l’Association pour l’enseignement aux enfants malades (ENSEMA) assure dans tout le département des Hautes-Pyrénées une scolarité aux élèves atteints de maladie psychologique ou physique. Les enseignants bénévoles se rendent au domicile, à l’hôpital ou au foyer de l’enfant et s’adaptent à son rythme pour continuer le travail déjà commencé à l’école auparavant.
Adeline Delezay, vice-présidente de l’association ENSEMA, et professeure agrégée de lettres modernes à la retraite assure l’enseignement du français et la préparation au baccalauréat des élèves déscolarisés du lycée. « J’ai toujours aimé les cas plus difficiles. Ces enfants malades ont malgré tout une telle volonté d’apprendre ! »
Du CP au BTS, les bénévoles assurent tous les niveaux et sont libres de choisir de travailler avec des enfants, des adolescents ou des lycéens. « Tout adulte qui a fait des études longues, au moins cinq ans, peut devenir un professeur. Ainsi un médecin à la retraite a parfaitement enseigné la biologie aux lycéens, et un ingénieur expliquera d’une façon différente l’enjeu des mathématiques et de la physique. » Si une vraie souplesse est exigée de la part de l’enseignant, qui peut se retrouver à faire cours dans le jardin du foyer si l’enfant ne parvient pas à se concentrer et a besoin d’apprendre en marchant, il reste néanmoins libre de refuser certains cours. «Certains collègues ne préfèrent par exemple pas, pour des raisons personnelles, enseigner à des enfants atteints d’un cancer. Il arrive aussi, tout simplement, qu’ils n’aient pas les compétences académiques recherchées. C’est le cas par exemple dans le domaine juridique : nous n’avons pas d’intervenant connaisseur en la matière. »
« On peut croire que les cours sont pesants, mais en réalité ils sont très gais. C’est l’occasion pour l’enfant de sortir du cadre des soins. Avec les cours, on peut mettre le monde à leurs pieds, en sortant du protocole médical strict », s’enthousiasme Adeline Delezay. Après avoir enseigné de longues années dans des lycées publics, elle se réjouit de pouvoir construire dans la durée un projet qui « n’est pas caritatif, mais d’intérêt général ». Des associations similaires sont présentes dans une soixantaine de départements, mais un tiers des départements français ne sont pas encore couverts. « Le défi actuel est que la restriction du nombre de postes d’enseignants est un problème pour ces enfants malades, qui peinent de plus en plus à accéder à une forme de soutien scolaire. » La professeure de français travaille donc à la recherche de subventions pour faire grandir l’association, et ainsi subvenir à tous les besoins du département.
« Pour moi, ces enfants sont des héros de la mythologie. Je suis émerveillée devant leur résistance face à la maladie et leur capacité de rebond après les difficultés qu’ils ont rencontrées. Tout est à construire, c’est passionnant », confie encore Adeline Delezay avec passion.