
L’Ensema (Enseignement aux enfants malades) est une association qui, depuis 1987, permet aux élèves dont la scolarité est interrompue à la suite d’un accident ou d’une maladie de poursuivre leurs études (1). Dans notre département, une quarantaine d’intervenants bénévoles (professeurs en activité, en retraite, étudiants…) consacrent quelques heures de leur temps à une cinquantaine d’élèves, du CP au BTS. Ils se rendent là où l’enfant ou le jeune se trouve, quelle que soit sa pathologie : à son domicile, à l’hôpital, lieu de convalescence, de rééducation…
À la permanence de l’association, 2, rue de l’Ayguerote à Tarbes, Anabelle Gensac, la secrétaire coordinatrice, actuellement en contrat aidé, met en lien enseignants bénévoles et élèves, tenant compte des matières, des distances, de la fréquence des cours, le tout avec l’agrément de l’éducation nationale et en lien avec l’établissement scolaire, les familles, les médecins…
Ce temps passé avec les intervenants aide à guérir car il permet de parler d’autre chose, d’échanger, et il est aussi gratifiant d’un côté que de l’autre. «On peut être utile à moment donné», «Ce n’est pas contraignant», «C’est un autre rapport que celui établi en classe» : les intervenants, qui adhèrent à l’Ensema moyennant 10 € l’année, n’en retirent que du positif.
Mais pour pouvoir répondre efficacement à la demande, il faudrait qu’ils soient plus nombreux, pour tous les niveaux, dans toutes les matières et sur tout le département.
Si des partenaires aident les actions de l’Ensema, dont certaines mairies, des événements (conférences) sont parfois organisés et le samedi 25 mai, à 14 h 30, salle polyvalente d’Oursbelille, c’est un concert de chorales qui réunira Les Airs y sont (enfants de Bordères-sur-l’échez), Les Baladours (Oursbelille), les Chanteurs de Bordères, La Rampe ossunoise et l’école de musique d’Oursbelille. Buvette, crêpes, gâteaux, vente d’objets fabriqués pour l’occasion (le lendemain, c’est la fête des Mères !). Participation libre (fonds reversés à l’Ensema pour permettre de financer le rêve d’un enfant malade, les dons étant déductibles des impôts). Venez nombreux.
Isabelle Sanchez
Sources : La Depèche